Contrairement aux compétences techniques ou réglementaire - un tableur Excel s'utilise de la même façon partout ! - les soft skills influencent la manière dont les collaborateur.rice.s se connectent, collaborent et participent à la culture d’entreprise. Ce sont elles qui façonnent l'identité même de votre organisation.
Développer ces compétences est devenu un véritable enjeu stratégique pour les RH, et pour cause.
À l'échelle individuelle, elles répondent aux attentes de développement professionnel, nourrissent l'engagement et contribuent à la fidélisation des talents en cultivant leur employabilité.
À l'échelle collective, elles sont le terreau fertile des transformations culturelles, managériales et organisationnelles, permettant d'ancrer des modes de fonctionnement plus collaboratifs et durables.
A lire aussi : Soft skills vs compétences techniques : un enjeu stratégique des RH
Mais former aux soft skills, c’est tout un art. Impossible de s’y prendre comme pour les compétences techniques.
Ces compétences touchent à notre part d’humanité : notre façon de communiquer, de ressentir, d'interagir avec les autres. Derrière l’expression de chaque compétence relationnelle, comportementale ou organisationnelle se cache un processus de transformation personnelle unique à chacun.
Ce processus va bien au-delà de l’acquisition de techniques : il touche aux croyances, aux habitudes et à tout ce qui influence la manière de se connecter aux autres et au monde du travail.
Ancrer durablement de nouvelles façons d’être et de faire demande donc du temps, de l’expérimentation et une bonne dose d’introspection.
Un processus en décalage avec les formations classiques, souvent trop brèves et standardisées pour créer des changements profonds et durables.
Développer une soft skill exige une approche profondément humaine, nuancée, et tournée vers l'individu.
C'est dans l'action, pas à pas, par des prises de conscience et des exercices quotidiens, que ces compétences s'ancrent véritablement – toujours dans le respect du rythme et des spécificités de chacun.
D'où l'importance d'une méthodologie adaptée, qui honore ces besoins particuliers.
Trouver du sens dans une formation, c'est ce qui décuple l'engagement et maximise l'impact.
C'est vrai pour tout apprentissage, mais c'est d'autant plus important dans le cas des soft skills, qui impliquent généralement d'accepter une certaine remise en question.
Pour qu’une formation prenne tout son sens, chaque collaborateur doit pouvoir répondre clairement à ces questions : Que va-t-elle m'apporter ? Comment va-t-elle m'aider concrètement dans mon quotidien ?
L'impact doit être visible rapidement, que ce soit sur la satisfaction au travail, l'employabilité ou l'engagement.
La formation doit aussi faire écho aux enjeux concrets de l’entreprise pour que chacun saisisse comment son évolution personnelle contribue aux objectifs collectifs et influence directement les dynamiques d’équipe et la qualité de l’environnement de travail.
L'engagement est la première pierre de l'édifice. Mais pour qu'il se maintienne dans la durée, il faut aussi adapter le parcours à chaque individu.
Le développement des soft skills ne peut pas se faire de manière générique.
Chaque collaborateur arrive avec son histoire, ses forces et ses défis propres et changer des habitudes bien ancrées est un exercice délicat qui touche à ce qui fait notre singularité.
Ce processus fait souvent émerger des résistances naturelles : manque de confiance, peur du jugement, syndrome de l'imposteur...
C'est pourquoi il est crucial de respecter le rythme et les préférences de chacun.
Un accompagnement personnalisé permet non seulement une évolution plus profonde au niveau individuel, mais crée aussi un effet démultiplicateur au niveau collectif.
En ajustant les parcours selon les individus tout en maintenant le cap sur des objectifs communs, les collaborateurs peuvent adopter des pratiques plus cohérentes, alignées avec les transformations que l’organisation souhaite opérer.
Les recherches le confirment : un apprentissage n'est vraiment efficace que lorsqu'il est rapidement mis en pratique.
La formation aux soft skills prend tout son sens quand les participants peuvent expérimenter ce qu’ils apprennent directement dans leur quotidien professionnel, à travers des situations réelles et des échanges avec leurs pairs.
Cette application rapide des compétences renforce naturellement l'impact collectif : les nouvelles pratiques s'alignent avec les objectifs de transformation de l'entreprise et créent une dynamique positive.
A lire aussi : Le pouvoir de l’hyper-personnalisation de la formation : du sur-mesure au service de vos enjeux RH
Les soft skills ne se développent pas en quelques jours de formation théorique, qui laisse souvent les collaborateurs revenir en entreprise sans savoir par où commencer pour appliquer ce qu’il viennent d’apprendre.
C'est dans la durée, à travers un cycle continu d'apprentissage, d'expérimentation et d'ajustement, que les nouvelles habitudes s'ancrent durablement.
L'enjeu est double : permettre à chacun d'avancer à son rythme, et assurer une évolution qui maintient la dynamique dans le temps.
Une étude de la Harvard Business Review est d'ailleurs formelle : sans renforcement, 70% des compétences acquises s'estompent en seulement trois mois.
Pour rester motivé et progresser, chaque apprenant a besoin de percevoir concrètement ses avancées, mais aussi de recevoir des retours constructifs de son environnement professionnel - pairs, managers, coach - qui valorisent ses réussites et orientent ses axes d'amélioration.
Contrairement aux compétences techniques, il n’existe pas de test standardisé pour mesurer des compétences humaines ou relationnelles. Leurs progrès, plus subtils et subjectifs, demandent une approche différente.
La clé pour surmonter ce défi réside dans la combinaison de l'auto-évaluation et du feedback externe.
Le partage d'expériences entre collègues est un accélérateur puissant pour développer les soft skills. Ces échanges permettent à chacun de partager ses déclics, ses bonnes pratiques, mais aussi ses défis. En retour, les participants bénéficient des conseils et des retours d'expérience de leurs pairs.
Au-delà de l'apprentissage, ces moments de partage créent une véritable dynamique collective. Un espace de soutien mutuel se développe naturellement, où chacun se sent encouragé dans sa progression.
Le collectif démultiplie l'impact. À condition de créer un environnement propice aux échanges.
Pour que l’apprentissage des soft skills porte ses fruits, chaque collaborateur doit se sentir suffisamment en confiance pour expérimenter sans crainte du jugement.
C'est dans un cadre bienveillant que chacun peut véritablement tester de nouveaux comportements et progresser à son rythme.
La confiance libère les potentiels. Le soutien managérialvient amplifier cette dynamique
Les managers sont des acteurs clés de la réussite d'une formation soft skills.
Ils apportent une perspective précieuse : ils peuvent partager leurs observations, aider l’apprenant à cibler des situations propices pour mettre en pratique la compétence en développement, et offrir un feedback concret basé sur des observations du quotidien.
Pour soutenir efficacement le développement de ces compétences, les managers ont besoin d'être outillés pour les identifier, les valoriser et les intégrer dans le quotidien professionnel.
Leur rôle : créer un environnement propice où ces compétences sont reconnues et encouragées, tout en prodiguant des feedbacks réguliers pour guider les collaborateurs dans leur progression.
Le développement des soft skills se fait difficilement en vase clos.
Pour qu'elles s'ancrent durablement, ces compétences doivent trouver un écho naturel dans la culture d'entreprise.
Un environnement qui valorise la collaboration, la communication ouverte et la créativité crée un terreau fertile où chacun se sent légitime et en confiance pour expérimenter et progresser. À l'inverse, sans cet alignement culturel, les efforts individuels risquent de se heurter à des freins qui génèrent frustration et démotivation.
Créer un environnement facilitant est donc essentiel pour que les soft skills infusent dans les pratiques, tant individuelles que collectives, et deviennent un véritable levier de transformation, au service des objectifs de l'entreprise.
La clé ? Former à plusieurs niveaux de l'organisation pour créer une véritable dynamique de transformation collective.
En matière de soft skills, il n'existe pas de recette miracle. C'est la combinaison de différents leviers qui crée les conditions d'une transformation durable.
Notre méthode le prouve : la souplesse du numérique permet à chacun d'avancer à son rythme et de confronter régulièrement ses apprentissages à la réalité du terrain, quand l'accompagnement humain, notamment via le coaching, donne l'impulsion et le soutien nécessaires pour transformer l'essai.
En choisissant une approche qui combine ces différents leviers d'efficacité, vous donnez à vos collaborateurs toutes les chances de développer durablement ces compétences essentielles, au service de leur développement personnel comme de la transformation de votre organisation.
Transformation managériale, évolution de la culture d'entreprise, adaptation au changement : les soft skills sont au cœur de ces enjeux RH stratégiques.
Pour relever ces défis, votre stratégie de formation aux soft skills doit produire des résultats concrets. Dans ce guide, nous vous livrons notre recette du succès, un savant mélange de notre propre expertise et de solutions éprouvées chez nos clients RH.
Nous sommes un organisme de formation qui a conçu un dispositif innovant pour :
Vous aussi, mettez la formation individuelle au service de vos enjeux RH : découvrez nos formats et nos thématiques
