Entretiens de parcours professionnels : un catalyseur pour le développement des soft skills dans l’entreprise

Le développement des soft skills est devenu un enjeu RHstratégique.

Mais inciter les collaborateurs à s’engager dans ledéveloppement de ces compétences n’est pas toujours évident. Bienqu'essentielles à l’efficacité et à l'adaptabilité autant qu’à la collaborationet à l’épanouissement, ces compétences humaines ne sont pas systématiquementperçues comme prioritaires par les salariés.

Avec la réforme de 2025,l’entretien professionnel est remplacé par l’entretien de parcoursprofessionnel.
Le principe reste le même — un temps dédié au développement — mais le périmètres’élargit : il couvre désormais l’évolution des compétences, lestransformations des métiers, les souhaits d’évolution et les transitionspossibles.
Dans ce nouveau cadre, l’EPP devient un levier encore plus pertinent pour promouvoir les soft skills, stimuler la demande de formation, et enclencher un cercle vertueux de développement au sein de l'entreprise.

Dans cet article, nous allons explorer quelques bonnes pratiques pour faire des entretiens de parcours professionnel un levier de développement des soft skills.

1. Encourager les collaborateurs à réfléchir à leurs besoins en soft skills

Tout l’objectif des entretiens de parcours professionnels est d’amener les collaborateurs à faire le point sur leurs compétences et à identifier leurs besoins de développement, dans une logique de trajectoire et non plus seulement de court terme.

Quel meilleur moment pour les amener à explorer un champ souvent sous-estimé : les soft skills.

Créer un déclic : du besoin latent à la demande de formation en soft skills

Bien souvent, la réflexion des collaborateurs se concentre naturellement sur les compétences techniques, traditionnellement perçues comme prioritaires. 

Pour inverser cette tendance, il est crucial d’encourager les collaborateurs à élargir leur réflexion et à prendre conscience de l’importance de ces compétences comportementales, et de la nécessité de les développer.

Dans le cadre du nouvel entretien, ce déclic est facilité : l’EPP inclut désormais explicitement l’analyse des compétences mobilisées aujourd’hui, de celles qui seront nécessaires demain, et des transformations du métier du collaborateur.

Les soft skills y trouvent donc naturellement leur place.

Comment y parvenir ? 

En expliquant les bénéfices concrets à court et long terme :

• Renforcer leur employabilité : Les soft skills sont essentielles pour réussir dans un environnement professionnel en constante évolution. Les collaborateurs qui maîtrisent la communication, la gestion du stress, ou encore l'intelligence émotionnelle sont mieux équipés pour s’adapter et évoluer au sein de l'entreprise et  dans différents contextes professionnels.
• Améliorer leur bien-être : La gestion du stress, l’intelligence émotionnelle ou encore la résilience sont des compétences qui, une fois maîtrisées, contribuent à un meilleur équilibre personnel et professionnel.
• Accroître leur efficacité :  Développer des compétences comme la gestion du temps, la prise de décision ou encore la collaboration améliore la productivité et la capacité à résoudre des problèmes de manière créative et efficace.
• Booster leur carrière : Les soft skills sont de plus en plus perçues comme un facteur clé pour accéder à des rôles de leadership. Savoir diriger, motiver une équipe, ou gérer les conflits sont des atouts indispensables pour progresser vers des postes à responsabilités.

En suscitant cette réflexion, un cercle vertueux s’enclenche : plus les collaborateurs sont sensibilisés à l’importance des soft skills, plus ils en demandent dans leurs plans de développement, et plus ces compétences prennent une place centrale dans les stratégies de formation. 

Cela permet non seulement de répondre à des besoins individuels, mais aussi de faire évoluer l’entreprise vers une culture de collaboration et de renforcer sa performance globale.

Dans le cadre de l’EPP, cette dynamique est encore renforcée par l’obligation d’aborder les besoins de formation et les souhaits d’évolution professionnelle.

Chez Bloomr Impulse, nous proposons une approche sur mesure qui permet de répondre à ces demandes individuelles tout en formant efficacement aux soft skills. Nous facilitons ainsi la personnalisation des parcours de formation, essentielle pour intégrer les soft skills dans la gestion des talents.  

2. Le rôle clé des managers dans l’identification des besoins en soft skills

En leur donnant comme directive d’aborder les soft skills, les managers peuvent orienter les discussions de manière à stimuler le développement de ces compétences au sein de leurs équipes. 

Ils ont donc besoin d’être accompagnés pour prendre l’habitude d’inclure systématiquement les soft skills dans leurs échanges lors entretiens de parcours professionnel.

Cela ne se limite pas à l'amélioration de la performance actuelle, mais concerne également la capacité du collaborateur à s'adapter aux nouveaux défis, à évoluer vers des postes à responsabilités, à retirer plus de satisfaction et de sens de son travail, à s’y sentir le mieux possible pour rester engagé.

Ce besoin est encore plus important avec la réforme : le manager doit désormais aborder l’évolution du métier, les transitions possibles et, dans certains cas, les enjeux de seconde partie de carrière (entretien de mi-carrière). Les soft skills sont au cœur de ces sujets.

Voici quelques actions clés pour les managers :

• Évaluer les soft skills actuelles : Poser des questions ciblées sur les compétences comportementales que le collaborateur utilise dans son quotidien professionnel, telles que la gestion des conflits, la communication ou la capacité à travailler en équipe.
• Identifier les opportunités de progression : Repérer les domaines où un collaborateur pourrait améliorer ses soft skills, que ce soit pour mieux s'intégrer à l'équipe, prendre des responsabilités ou évoluer vers un poste de leadership.
• Relier les soft skills aux objectifs professionnels : Montrer au collaborateur comment le développement de certaines soft skills peut l'aider à atteindre ses objectifs de carrière et à réussir dans ses projets professionnels.

En posant ces questions, les managers ouvrent la porte à des discussions plus approfondies sur des compétences clés comme la gestion des émotions, la résolution de conflits ou le leadership.

Orienter les collaborateurs vers des parcours de formation adaptés

Grâce à une meilleure compréhension des besoins en soft skills de leurs équipes, les managers sont en position de guider efficacement leurs collaborateurs vers des parcours de formation adaptés. 

Cela implique que les managers connaissent bien l'offre de formation en soft skills proposée par l’entreprise, et soient capables de la promouvoir. 

3. Le rôle des RH : promouvoir et aligner l’offre de formation en soft skills

Les RH jouent un rôle stratégique en amont des entretiens de parcours professionnel : 

• En sensibilisant collaborateurs et managers à l’importance de ces compétences, ce qui passe notamment par la mise en avant du lien entre les objectifs stratégiques de l’entreprise et les soft skills (mobilité interne, progression vers des postes de leadership, valeurs de l’entreprise, transformations…)
• En communiquant sur les opportunités de formation en soft skills existantes. Trop souvent, les collaborateurs (et les managers) ne sont pas conscients de l'étendue des possibilités de développement en compétences comportementales, ce qui limite leurs demandes lors des entretiens professionnels.

Il est donc essentiel que les RH :

• Partagent régulièrement les catalogues de formation disponibles avant les entretiens professionnels, en mettant un focus particulier sur les soft skills.
• Encouragent les managers à évoquer ces opportunités lors des entretiens avec leurs équipes, pour orienter les collaborateurs vers des parcours de développement adaptés.
• Intègrent les nouvelles obligations de l’EPP dans les supports et outils de préparation (transformation du métier, transitions professionnelles, seconde partie de carrière).

Créer une culture de développement des soft skills

En amont des entretiens de parcours professionnel, les RH doivent veiller à ce que l’entreprise valorise réellement les soft skills et donne aux collaborateurs les moyens de s’y investir. Cela passe par une communication régulière sur l’importance de ces compétences pour la réussite individuelle et collective, et par une meilleure visibilité des ressources disponibles.

Avec l’EPP, cette culture devient encore plus essentielle : les soft skills sont directement liées à l’adaptation aux transformations des métiers, à la capacité à se projeter dans la durée et, pour certains, à préparer la seconde partie de carrière.

Répondre à ces besoins avec des solutions adaptées

Plus les collaborateurs expriment le souhait de développer leurs soft skills, plus les RH peuvent les intégrer dans le plan de formation.

L’EPP facilite cette démarche en donnant un cadre pour relier besoins individuels, transformations des métiers et priorités de développement.

Préparer efficacement les entretiens professionnels avec notre solution RH

Pour tirer pleinement parti de ce nouveau dispositif, il est utile d’aider collaborateurs et managers à préparer l’entretien. La préparation prend désormais en compte des dimensions nouvelles : évolution du métier, transitions envisageables, enjeux de mi-carrière ou de seconde partie de carrière.

Un accompagnement simple permet d’assurer que ces sujets soient abordés avec clarté et qu’ils alimentent des plans d’action utiles.

Accompagner le développement des soft skills dans le plan de formation

Chez Bloomr Impulse, nous proposons des parcours individualisés permettant de développer les compétences comportementales qui soutiennent l’adaptabilité et les transitions professionnelles.

L’entretien de parcours professionnel offre un espace naturel pour identifier ces besoins et structurer un développement cohérent dans la durée.

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